Titre : Tale of the Nine Tailed (구미호뎐) Pays : Corée du Sud
Diffusion : 2020
Épisodes : 16 x 70 minutes
Tale of the Nine Tailed est une romance dramatique à travers un conte fantastique.
Les OST étaient douces, envoutantes et magnifiques. Je n’ai que du bien à dire de celles-ci. Elles nous entraînent parfaitement dans l’ambiance du drama.
Un casting génial avec Lee Dong-Wook que plusieurs avaient hâte de voir dans ce rôle. Avouons-le, il a été bluffant dans Strangers from Hell. J’ai donc été ravie de cette nouvelle révélation de performance. D’ailleurs, il n’a pas été décevant. Toutefois, je n’avais pas reconnu Kim Bum, l’ayant vu que dans Boys Over Flowers. Il a sacrément bien vieilli et son jeu d’acteur est fabuleux ! Il m’a complètement charmée dans son rôle. Quant à Jo Bo-Ah, elle a été une découverte intéressante pour moi. Elle a été superbe dans le sien à triple « personnalité ». Ce n’était pas difficile de cerner dans quelle peau elle se mettait. Après, il y avait également quelques personnages secondaires que j’avais déjà vus ailleurs. Ils ont tous bien joué, je trouve. Mention spéciale à Kim Jung-Nan qui a interprété un personnage très différent de celui dans Crash Landing on You.
Tale of the Nine Tailed : une histoire d’amour impossible, de destinée, de sacrifice, de vie et de mort. Lee Yeon (Lee Dong-Wook) est un Gumiho, autrefois Dieu de la montagne de Baekdudaegan. C’est là où il rencontra une humaine de qui il tomba amoureux. Malheureusement, un destin tragique les poussa à se séparer dans une triste tournure d’événement. 600 ans plus tard, Lee Yeon n’est plus un Dieu de la montagne, mais un Gumiho qui doit rembourser sa dette pour avoir demandé une faveur à la dirigeante de Samdocheon. En outre, il attend toujours la réincarnation de son premier amour perdu. De l’autre côté, Nam Ji-Ah (Jo Bo-Ah) est une productrice/journaliste d’une société de radiodiffusion qui parle des mythes urbains. C’est d’ailleurs à cause de l’une de ses affaires qu’elle sera poussée à rencontrer Lee Yeon. Comme un destin qui chercherait à ce qu’ils se réunissent. Ajouté à cela, Lee Rang (Kim Bum), le petit frère de Lee Yeon, ayant une rancune envers son frère.
Ceci est le contexte de base entre les deux protagonistes sans spoiler. Évidemment, nous avons un antihéros et un faux antihéros qui viendront pimenter l’intrigue globale qui est beaucoup plus compliquée, mais dont je ne dévoilerai pas les couleurs pour garder la surprise à ceux n’ayant pas encore vu le drama.
Mon ressenti (purement personnel) est l’ennui que j’ai éprouvé sur la majorité des épisodes. Je ne m’étais pas fait d’attente, mais je croyais néanmoins apprécier un peu plus le drama. Une histoire basée sur le concept du sacrifice devient rapidement redondant sur 16 épisodes, ça m’a hâtivement lassée. L’intrigue m’a paru compliquée inutilement ainsi que fade dans sa résolution. Concernant l’antihéros, j’ai eu l’impression de suivre l’histoire d’une déplaisante obsession d’un enfant de 8 ans à qui on refuse de laisser manger des sucreries mais qui s’entête à désirer commettre de mauvais coups pour obtenir ce qu’il veut. D’ailleurs, on nous balance quelques révélations, quelques explications au fil des épisodes, mais ce n’est jamais élucidé à 100%. Beaucoup de lacunes dans l’intrigue. Surtout dans les motifs de l’antihéros et la réincarnation. Très dommage. Le style fantastique est un casse-gueule plutôt facile. Tale of the Nine Tailed m’a donné l’impression de ne pas avoir su comment éclaircir tous les détails des réponses aux questions. De surcroît, l’intrigue autour des parents de Ji-Ah semblait importante mais dès qu’elle a été résolue, c’est comme si elle n’avait jamais réellement existé. Là encore, c’est une intrigue qui a manqué de précisions dans les explications. Cela ressemblait davantage à un fil conducteur pour permettre de placer la principale.
Concernant la finale, je ne suis pas impressionnée également. Non seulement le dernier épisode m’a paru s’éterniser d’une manière rasante, mais il est en partie incohérent. Je n’aime pas les demi-mesures. C’est soit une happy ending ou une sad ending, pas un mélange des deux. De plus, je crois qu’il est important de rester fidèle à l’intrigue et aux personnages. Ce que plusieurs dramas fantastiques semblent avoir de la difficulté à faire. Je pense à Goblin, par exemple…
Si j’avais à nommer ce qui m’a fait tenir jusqu’au bout, c’est de ne pas avoir détesté la romance. La relation était mature, sensuelle et charmante. Une petite touche d’humour ici et là qui m’a bien plu pareillement. Lee Rang (Kim Bum), le frère de Lee Yeon, a été intéressant à suivre à chacune de ses apparitions. Son évolution m’a agréablement captivée. Ça ne m’arrive pas souvent, mais je crois avoir préféré davantage ce rôle secondaire à celui que Lee Dong-Wook interprétait. Il y a aussi l’évolution entre les relations des personnages en général que j’ai trouvé sympa à regarder. Un autre aspect, les combats entre les êtres surnaturels étaient bien réalisés et envoûtants. J’ai adoré ! Puis je dois quand même mettre l’emphase sur Lee Yeon qui est resté du début à la fin très intelligent et réfléchi. Ce sont des caractéristiques qui m’ont fait apprécier le protagoniste et sa quête.
Évidemment, les plans de caméras, les effets spéciaux et le montage sont des points positifs. Ce n’est pas un aspect qui a été raté. Les coréens s’améliorent toujours davantage dans le style fantastique avec les années.
Ce drama m’a finalement fait ressentir beaucoup de perplexité qui ne s’est pas évaporée même à la fin, bien au contraire. Ainsi que régulièrement de l’ennui, car il y avait trop de moments de romance et pas assez de rebondissements. J’ai tout de même eu le cœur serré à certains moments, puisque les personnages sont devenus attachants malgré tout. C’est un drama qui se regarde bien, mais je ne le visionnerais clairement pas une deuxième fois pour son intrigue.
Ça reste une bonne romance avec une touche de fantastique pour ceux qui aiment ces deux genres.
Le mythique renard à neuf queues, gumiho, aussi nommé Lee Yeon, vient de s’installer dans la ville. Capable de prendre forme humaine, il nettoie les esprits humains, tout en créant des ravages.
Nam Ji Ah, dont l’émission actuelle présente des mythes urbains, ne recule devant rien pour mettre en valeur un sujet inhabituel, voire dangereux. Elle vise Lee Yeon, qui semble trop beau pour être vrai, irrésistiblement beau, intelligent, en forme : l’invité idéal.
Le demi-frère de Lee Yeon est le captivant Lee Rang, réputé être le gumiho le plus dangereux parmi les humains. Même s’il est lui-même à demi-humain, il manifeste un profond mépris pour tous les êtres humains.